Faut-il aller jusqu'à caresser les gens dans le sens du poil sur l'autel du respect de la liberté d'opinion et d'expression de celle-ci ?
Comment ne pas se vautrer dans l’irrationalité endémique ou chronique et dans la subjectivité maladive et excessive du genre humain, sans être assommant et/ou horripilant ?
En clair ! Comment signifier, sans insulter, sans injurier :
- Primo à un homme ;
- Secundo à une femme ;
- Tertio à leur entourage familial ;
- Quarto à leur entourage amical ;
que l'individu détient une "mécanique" de raisonnement qui se cantonne obstinément dans le périmètre du vieil adage notoire : "vouloir le beurre et l'argent du beurre" ?
Ah, l’art subtil de la diplomatie, qui relève souvent de l’humanisme "angélique", irrationnel, en lieu et place d’un humanisme "éclairé", rationnel… !
L'astuce consiste à faire passer le message sans trop heurter les gens qui s'inscrivent, sciemment ou non, dans le périmètre du trinôme H (hypersensibilité, hyperémotivité, hyper susceptibilité). Je veux donc sciemment opter pour une approche de type "je", afin de mieux signifier mes observations et ressentis.
Première approche :
- Pour lui : J'ai remarqué que parfois, tu sembles vouloir obtenir beaucoup sans nécessairement vouloir en donner en retour. Peut-être qu'il serait bénéfique de trouver un équilibre ?
- Pour elle : Je ressens parfois que tu attends beaucoup de choses sans vouloir forcément te sacrifier. Peut-être qu'il serait utile de chercher un compromis ?
- Pour sa famille : J'ai l'impression qu'on cherche souvent à obtenir le maximum sans trop vouloir s'investir. Pensez-vous que nous pourrions trouver une meilleure balance ?
- Pour ses amis : Je me demande si parfois, notre approche n'est pas un peu trop tournée vers le gain personnel.
Néanmoins, cette « expression », écrite, me semble un tantinet, trop angélique !
En effet, quand nous sommes en présence :
- Soit d’un individu qui fait preuve, d’une – insuffisance culturelle -, probante, mais pour cacher cette dernière, passe son temps à faire, consciemment ou inconsciemment, sinon de l’esbrouffe et/ou de la tartuferie, pour faire oublier à autrui ou à lui-même, qu’il fut un « ancien cancre », reconnu, de l’enseignement secondaire.
- Soit d’un individu qui fait preuve, d’une – insuffisance cognitive -, avérée, mais pour cacher cette dernière, démontre, consciemment ou inconsciemment, sinon son inconséquence et/ou son incohérence, pour faire oublier à autrui ou à lui-même, qui contredit ou nie, ses acquis de l’enseignement supérieur.
Comment pourrais-je « amender », et non pas, « nier », ce qui précède, si ce n'est qu'en proposant une autre approche ?
Deuxième approche :
A la lumière de ma personnalité, et, singulièrement, du charisme qui est le mien, cette approche est plus directe tout en restant respectueux :
Pour lui : J'ai remarqué que tu as parfois tendance à embellir les choses pour compenser certaines de tes lacunes perçues. Pourrais-tu te concentrer sur ce que tu maîtrises vraiment ?
Pour elle : Parfois, tu sembles vouloir dissimuler tes difficultés en faisant des choix discutables. Et en m'exprimant ainsi, cela relève, je te demande de me croire, d'un très doux euphémisme, tant ce que j'eusse aimé te dire, se situe à des années-lumière...! Ne serait-il pas plus constructif de reconnaître nos défis pour mieux avancer ?
Pour sa famille : Il arrive qu'il/elle essaie de masquer certaines de ses insuffisances par des attitudes trompeuses. Pensez-vous qu'il/elle serait plus productif(ve) en abordant les choses frontalement ?
Pour ses amis : J'ai l'impression qu'il/elle préfère cacher ses difficultés par des comportements incohérents. Est-ce qu'il/elle ne gagnerait pas à être plus honnête avec lui/elle-même ?
En guise de conclusion :
Nul doute que tout est dans l'équilibre entre franchise et bienveillance. Qu'en pensez-vous ? Vous avez 4h (voire plus… !)
NB – J’attends votre copie afin d’amender la mienne.
Remerciements anticipés
Civilités