Le Président du MAK refuse de changer sa stratégie face au pouvoir central néo-colonialiste algérien (08/11/2024)
Voici ce que dit l'illustre Président du M.A.K
(cliquez sur le lien Facebook ci-dessous)
Quand bien même mon soutien inconditionnel au MAK est valeur ce jour, indéfectible, et que, toutes choses égales par ailleurs, j’admire le combat et les convictions de cet homme, je dis que je ne partage pas les dispositions d'esprit de Ferhat Mehenni !
Face à une dictature sanglante contre celle du régime actuel en Algérie, faut-il être pacifique ou pacifiste, sachant que dans les 2 cas, l'histoire de l'humanité nous enseigne que nulle part dans le monde ces 2 dispositions d'esprit n'ont jamais su l'anéantir ! Pire, dans les 2 cas, les violences physiques et mentales se poursuivent, quand ce n'est pas carrément.... la mort !
Que faire ?
Rester passivement « pacifique », pire se vautrer dans le « pacifisme » ?
Si on suit la démarche intellectuelle du Président du MAK qui consiste à privilégier une approche, sinon - « pacifique » -, du moins, - « pacifiste » -, force est de constater que rien alors ne changera au pays de Lounès Matoub, à la lumière des méfaits - néo-colonialistes - du pouvoir central à Alger, qui n’a pas su retenir les leçons de colonialisme du pays de Danton... !
Cela étant dit et précisé. Si, à l’évidence, chaque cas est unique et que les réponses peuvent varier d’un pays et d’un contexte à l’autre, il est nécessaire malgré tout de bien spécifier les choses !
Si on suit les dispositions d’esprit de Ferhat Mehenni, il serait alors judicieux de rappeler ce qui suit :
Son approche est – « pacifique » -.
Cela signifie alors qu’il cherche à résoudre les violences du pouvoir central à Alger, sans recourir à la violence, préférant :
- Des manifestations non violentes,
- Des grèves, des boycotts et
- D'autres formes de résistance civile.
Cette approche connue peut être efficace pour mobiliser les opinions publiques locales et internationales afin d'attirer l'attention sur le sort réservé aux Kabyles et à la Kabylie. Il reste pourtant à analyser le - bien fondé - d’une telle démarche intellectuelle !
Son approche est pacifiste !
Cela signifie que sa conception pacifique - extrémiste - l'incline à aller plus loin, en adoptant un positionnement - laxiste - qui consiste à rejeter toute forme de violence, même en état de - légitime défense -… ! Par voie de conséquence, il croit que la violence ne peut jamais être justifiée, préférant chercher des solutions alternatives pour résoudre les injustices infligées aux Kabyles par tous les régimes centraux successifs d'Alger, par nature oppressive et répressive depuis 1962. Cette approche peut être - moralement - « admirable », pour le commun des mortels ! Oui, certes ! Mais, désolé, sauf pour moi, car je la considère comme étant redoutablement – « naïve » - et inefficace, face aux régimes néo-colonialistes qui se sont succédés, valeur ce jour à Alger.
Mais concrètement, comment se décline la - stratégie - actuelle voulue par le leader du MAK ?
Face à la dictature - arabisée et islamisée - d’Alger, il semblerait que le président du MAK croit qu’il est crucial de trouver un équilibre entre la – « résistance » - et la – « protection de la vie des Kabyles ». Et les dispositions d'esprit qu'il préconise, c'est une affaire entendue, en apparence, sont bien connues dans le concert des nations :
- Mobilisation internationale : En cherchant le soutien de la communauté internationale pour exercer une pression diplomatique et économique sur le régime actuel algérien. Dont acte ! Se souvenir, en effet, de son intervention à New York, lors de la 23ème session de l’instance permanente de l'ONU sur les questions autochtones.
- Résistance civile : En utilisant des méthodes - non violentes - pour affaiblir le pouvoir du régime actuel algérien tout en minimisant les risques pour les kabyles.
- Protection des droits des Kabyles : En travaillant en - France - et à l’international avec des organisations de défense des droits humains pour documenter les abus du régime algérien et sensibiliser les opinions publiques internationales.
- Dialogue et négociation : En essayant (en vain, force est de le constater) d’engager des négociations avec le pouvoir central à Alger pour trouver une solution pacifique au sort réservé aux Kabyles.
A l’évidence, il n'y a pas de réponse simple ou universelle au néo-colonialisme, en général, algérien en particulier. Dont acte ! C’est donc nanti de ce constat que le président du Mak croit important de continuer à chercher des moyens de « résister » à l'oppression du régime actuel algérien, tout en protégeant la vie des Kabyles.
Alors soyons clairs ! Voulez-vous ?
Que faut-il en déduire de la - "mécanique" - de raisonnement du Président du MAK ?
Nantis que nous sommes désormais de sa déclaration dans laquelle il exprime distinctement sa détermination à détenir durablement, une - position -pacifiste, force est alors de constater, valeur ce jour, que rien ne change sur le dossier urgent qu’est le sort de la Kabylie ! C'est une réalité tragique et douloureuse, d'autant plus que nul n'a jamais ignoré dans le - concert des nations - la vraie nature du pouvoir central algérien dictatorial et sanglant !
En conséquence, les méthodes pacifiques et/ou pacifistes du Président du MAK, sont, à l’évidence : insuffisantes, voire, niaises, ineptes et stupides, face aux réponses redoutablement violentes du pouvoir central à Alger !
Mais bon sang !
- L'histoire de l’humanité ne nous enseigne-t-elle pas qu’elle est remplie d'exemples où les – « résistances non violentes » - ont été réprimées avec une violence extrême ?
- Mehenni veut-il obtenir, de fait, le sort fatal qu'à connu Gandhi ?
À l'évidence, le Président du MAK refuse d'admettre ce que tout le monde sait dans le concert des nations ! En quoi, bon sang, son pacifisme pourrait-il avoir des vertus curatives capables de mettre fin à l'obstination mortifère du régime actuel à Alger ? À quel moment ce dernier a-t-il démontré le besoin de sortir du périmètre de l'orientation actuelle de sa gouvernance d'État ?
Le cynisme du pouvoir central algérien qui s’accroche pathétiquement au – « centralisme d’Etat » -, en lieu et place d’un - « fédéralisme d’Etat » -, qui remporte pourtant les succès que l’on connaît, partout dans le monde, n’est-il pas à - l’origine causale - du sort réservé à la Kabylie et aux Kabyles ?
Si, à l’évidence, il est crucial de continuer à chercher des « moyens de résister » tout en minimisant les risques pour les Kabyles, selon moi, et à mon humble avis, le sort réservé à la Kabylie implique des – « stratégies plus clandestines » - et/ou des – « alliances internationales » - pour exercer une pression plus forte sur le régime algérien actuel.
Sommes-nous clairs jusque-là ?
Si, à l'évidence, la solidarité internationale et la documentation des méfaits du pouvoir central algérien doivent jouer un rôle important pour attirer l'attention mondiale et mobiliser des actions concrètes, n'est-il pas temps de mettre aux oubliettes les belles paroles creuses ?
D'aucuns sauront alors me dire : Il n'y a pas de solution facile ou unique !
Oui, c’est exact, c’est une affaire entendue ! Mais il est essentiel de lutter - autrement pour la justice et la liberté des Kabyles, singulièrement dans les circonstances les plus sombres que connaît leur région... !
Sommes-nous toujours clairs ?
C'est une affaire entendue, la résilience et la détermination des Kabyles opprimés sont les clés pour faire entendre raison à cette dictature arabisée et islamisée qu’est celle du pouvoir central algérien, même si le chemin sera long et ardu à parcourir.
Le courage des Kabyles et la solidarité des nations qui soutiennent l’autodétermination de la Kabylie, sont des – « valeurs essentielles » - dans ce combat qui oppose des - néo-colonialistes arabisés et islamisés - et des Kabyles qui se font, au-delà des violences de toutes les natures, - acculturer - jour après jour, par ce cynique pouvoir central algérien.
Sommes-nous encore clairs ?
Mais à la lumière de ce qui précède !
Voici ce que je répondrais au leader du MAK, si, et seulement si…. j’étais Kabyle ! (Quand bien même je le suis de cœur… !)
Face à la dictature sanglante des arabisés et islamisés au pouvoir à Alger, la réalité est que les approches pacifiques et pacifistes sont à l’évidence :
Insuffisantes, voire, ineptes et stupides !
L’histoire de l’humanité nous enseigne que ces méthodes niaises ont conduit à des souffrances extrêmes, parfois même à des pertes de vies.
Or,
- Qui ignore, valeur ce jour, dans le monde, que la Kabylie a redoutablement subi des souffrances extrêmes ?
- Qui ignore, valeur ce jour, dans le monde, que les Kabyles ont pleuré un nombre de morts qui dépasse l’entendement eu égard à sa population ?
En conséquence !
Nantis que nous sommes du sort réservé à la Kabylie et aux Kabyles, des approches plus – « radicales » - sont nécessaires, souhaitées, et à convoquer le plus vite possible :
- Une Résistance armée : Puisque, à l'évidence, toutes les autres options pacifiques et/ou pacifistes échouent, le – « choix des armes » - est convoqué pour défendre les droits et la liberté.
- Des coalitions internationales : La poursuite de l'obtention de soutien de la part des autres nations à commencer par la - France -, mais pas seulement, pour accueillir et protéger le leader du MAK, mais en l’aidant, très concrètement, à – « renverser » - ce régime oppressif et répressif qu’est celui des arabisés et islamisés au pouvoir à Alger.
- Des campagnes de désobéissance civile soutenues : Les mouvements continus et organisés de désobéissance devront également être amplifiés, afin, sinon d'en finir, du moins – « d'affaiblir » - ce régime algérien actuel, bien que cela demandera un immense courage et une forte résilience à toutes épreuves.
Sommes-nous définitivement clairs ?
En guise de conclusion.
Le réalisme cru est que, face au - crétinisme - de la gouvernance centrale à Alger, le choix de la – « méthode de résistance » - est dicté par des ressources disponibles (hommes, armes, matériel, moyens financiers). Chaque situation néo-coloniale subie, dans le monde, valeur ce jour, est par définition unique et nécessite une – « stratégie adaptée » - qu'il convient d'adopter.
Dans le cas contraire ! On rentre alors dans les rangs ! En silence, et le petit doigt collé à la couture du pantalon...!
En n’en déplaise à quiconque !
J’ai dit .°.
Pat dialecticien pour la rationalité ou pyromane pour l'irrationalité
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